Louise BOQUIEN (Elle)

Je peux dire que mon parcours est quelque peu « atypique ». J’ai commencé mon cursus universitaire en effectuant deux années de psychologie. J’ai ensuite décidé de m’orienter vers une L3 en science sociales – sciences du travail. Ce choix est dû à une envie d’acquérir plus de connaissance en sociologie et en sciences du travail à la vue de mon intérêt pour l’organisation et les dynamique du travail. À la suite de l’acquisition de ma licence en sciences sociales, je décide de faire une année de pause en service civique au sein d’un collège avec pour missions : l’aide aux devoirs et l’accompagnement de jeunes en « décrochage scolaire ».

Cette année d’accompagnement m’a convaincu pour répondre mes études de psychologie et de rester dans ce domaine notamment auprès des jeunes. J’effectue donc une L3 de psychologie et à la suite de son obtention, j’intègre un master en psychologie sociale et du travail. Ce choix de master est fait grâce à mon attirance pour l’accompagnement dans l’orientation ainsi que des sujets tels que la souffrance rencontrée au travail. Lors de mon M1 (qui s’effectue en deux ans), je fis deux stages. Le premier fut auprès d’une banque où j’avais comme mission : chargée de mission diversité – handicap. Ce stage se déroulant principalement pendant le covid, ma seconde période de stage j’ai souhaité l’effectuer au contact de l’Autre.

Je suis partie le faire au sein d’un CADA (Centre d’accueil de demandeur·euses d’asile). Cette expérience auprès de l’équipe qui m’accueillit et des personnes accompagnées eu un réel impact sur la suite de mes études mais aussi dans mon engagement politique. À tel point que je fis mon article de recherche de M2 sur « Les demandeurs·euses d’asile : reconstruction identitaire par le récit de vie via les stratégies identitaires ». En ce qui concerne le M2, je le fis en apprentissage dans un cabinet RH où j’avais deux missions principales : l’accompagnement de licencié·es économiques notamment sur la question du deuil du métier et toutes les étapes de recherche de métier ainsi que l’accompagnement en évolution professionnelle. Il était important pour moi durant mon cursus d’études que mes travaux de recherches ne soit pas en total lien avec la psychologie du travail mais en profiter pour explorer la psychologie sociale ainsi que la psychologie clinique.

Mon mémoire de recherche de M1 fut dans ce sens. Je travailla pendant deux ans sur le sujet : « Le jeune couple catholique au défi de la modernité : stratégies de maintien d’un idéal ». Ce mémoire me permit d’approfondir la question de l’amour, du couple, de la religion catholique et des liens entre elles·eux. J’ai pu aussi aller vers la psychologie clinique en lien avec les entretiens effectués. Comme le travail de recherche de M2, ce mémoire de M1 m’amena vers des lectures féministes et m’ouvrit tout un champ de la psychologie notamment en lien avec les VSS.